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La haine
Saccage inconscient
Terrée dans mon silence je couvais ma douleur,
Atterré, en errance, mon coeur était muet,
Vous vous étiez rendus les bourreaux destructeurs
De mon âme affaiblie par tant de vanité.
Paradant comme des coqs en semant bien des maux,
Ces paroles puériles étaient mon échafaud
La corde était tressée de mille et un propos,
Mise à mort annoncée, j'en finirais bientôt.
Si j'avais accepté de changer sans détour
Aurais-je alors eu droit à un simple recours ?
Etiez-vous bien conscients de vos airs de vautours
Déchiquetant sans fin mon coeur et ses faubourgs ?
Dans les dédales humides des rues de mon esprit
Je maudissais cent fois vos propos persiffleurs
Les fantassins blafards défendant mon honneur
S'étaient rendus complices à force de mutineries.
Ne pouvant plus contrer l'agression de mon for,
N'ayant rien pour lutter que mes silences contrits,
Je laissais pénétrer les assauts de l'ennemi
N'attendant que la fin de ce sac omnivore.
Vous m'avez tout pillé sans même vous enrichir,
En avez-vous seulement retiré du plaisir ?
Mes chers soyez au moins assurés de cela :
Votre philanthropie ne vous étouffera pas.
Tags : sans, propos, avez, rendus, silence
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Commentaires
1shummyJeudi 17 Mars 2011 à 20:15Kurtis un peu avant toi je ne voyais rien bouger et aujourd'hui tout ce que tu ma dit se réalise petit a petit et j'espere arriver a la fin avec elle
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tres beau site tu et supert je crois en vous sans arriere penser